Rémy Verneuil, en concertation avec l'auteure Violinne et en essayant de respecter au mieux le sens et le rythme, a corrigé le texte original proposé en français.
Je passe
Je passe, voyageur solitaire, parmi les étoiles et je vais
Chercher l’inconnu…
Mes éphémères dieux sont seuls en moi, tu le savais,
C’est mon voyage, coeur nu.
Le soleil brille dans tes regards magiques,
Rêve sans visage,
Sur l’infinité des neiges des montagnes mystiques,
Pendant que ces versets sont mon seul équipage.
Belle pensée, dans mon oeil pluvieux,
Qui m’apporte le plaisir qui tue, toujours froide,
Du manteau de ce ciel poussiéreux
je t’ai fait une ballade,
Perdue dans la pensée des nobles attitudes,
Pour d’autres mondes, sans temps ni fierté,
Quand je serai seulement la mémoire de mes solitudes,
En attendant, pour nous, une prochaine volupté.
Je suis l’océan qui s'écoule sans ma vie qui, seconde,
S’envole parmi des continents comme une nuée ronde.
Ton pays est dans mes rêves,
Fragile comme une soirée d’été,
Et le vent léger t'enlève,
Etranger perdu, vers l’éternité;
Peut-être sommes-nous le même rêve sublime.
Tu vis dans ma mémoire, pour y toujours durer,
Mais ce qui nous sépare c’est l’abîme
De l’écart des chemins qu’on prend sans se retourner.